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Recul de l’offre à venir en bovins de boucherie

Avec des conditions météo idéales, les éleveurs s’affairent aux ensilages d’herbe et à la préparation des semis de maïs selon les régions. Ils sont moins disponibles pour la vente de leurs animaux. La belle pousse de l’herbe les incite à herbager leurs vaches pour leur faire prendre des kilos qui seront très bien valorisés.

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Les industriels ont peu de stock. Le retour du soleil va activer les ventes des pièces à griller, mais cela ne devrait malheureusement pas perdurer car le ciel qui va de nouveau s’assombrir pour les prochaines semaines.

Les acteurs qui travaillent avec des viandes importées sont confrontés à des tarifs souvent plus élevés qu’en France, et reviennent même sur des achats de viande bovine française, quand les volumes le permettent. Notre marché ne peut pas couvrir les 25 % de viande importée.

La demande de cette semaine marque un plafonnement des prix pour les femelles de qualité bouchère. Les parthenaises restent valorisées entre 7 et 7,50 €/kg de carcasse (kgc), les blondes d’Aquitaine et les limousines entre 6,20 et 6,70 €/kgc et les charolaises U entre 6,10 et 6,40 €/kgc.

Le commerce reste très fluide dans les allaitantes de choix secondaire, avec une progression constante des prix entre 5,80 et 6,10 €/kgc pour les vaches R= en fonction de la race et de la finition.

Le marché des réformes laitières reste bien orienté avec des prim’holsteins P+/O– lourdes commercialisées autour de 5,15 et 5,25 €/kgc dans les abattoirs. La grande majorité des prix des vaches P3 se situent entre 4,90 et 5,10 €/kgc. Le tri est moins sévère dans les P2 et les P1. La situation est identique pour les normandes et montbéliardes avec des vaches O+ qui se négocient autour de 5,40 €/kgc.

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